REVENDICATIONS

 7 salariés sur 10 jugent leur salaire inférieur à ce qu’ils devraient toucher Enquête auprès de salariés de TPE

  • 69% des salariés des TPE jugent leur salaire inférieur à ce qu’ils devraient toucher,
  • 65 % déclarent ne pas bénéficier de droits sociaux, 86% se déclarent satisfaits de leur métier, mais
  • 54% estiment que leur profession est dévalorisée dans la société française,
  • 90% jugent important d’être bien protégés juridiquement contre les accidents du travail, le harcèlement.

C’est que révèle une enquête Harris Interactive* réalisée entre le 20 et 30 juillet 2012 pour la CGT.

REVENDICATIONS

Un secteur de bas salaires

Selon les chiffres officiels du ministère du Travail (Dares, octobre 2008), plus les entreprises sont petites, plus le nombre de salariés rémunérés au Smic est élevé. Si l’on compte 9 % des salariés des entreprises de 20 à 49 salariés payés au salaire de base, ils sont en revanche 36 % rémunérés au Smic dans les entreprises qui n’ont qu’un salarié et 23,30 % dans les entreprises de trois à cinq salariés.

Temps partiel et CDD

Les très petites entreprises recourent davantage aux contrats à temps partiel ou aux contrats à durée déterminée.
C’est ainsi qu’on dénombre 21,6 % de temps partiel dans les entreprises de moins de 10 salariés contre 16,1 % dans celles de plus de 10 salariés.

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Premières élections syndicales
pour les salariés des petites entreprises.
Par le vote CGT, gagnons les mêmes droits pour tous

Prise en charge du trajet domicile/travail

Faites respecter votre droit

Vous êtes, de plus en plus, nombreux à utiliser les transports collectifs pour vous rendre sur votre lieu de travail. Et, dans le même temps, pour beaucoup d’entre vous, les parcours sont plus longs et souvent plus coûteux –dus notamment au coût élevé du logement ou à des délocalisations de l’entreprise. A cela s’ajoute l’augmentation du temps passé dans les transports allongeant d’autant la journée de travail avec la fatigue engendrée.

Depuis des années, la CGT revendique la prise en charge des coûts de domicile/travail par l’employeur considérant que ces trajets sont partie intégrante de l’organisation du travail et de la production. Ce combat permanent de la CGT a permis une première avancée significative.

Depuis le 1er janvier 2009, dans toutes les entreprises, le remboursement de 50% des titres de transports collectifs est un droit et un dû !

Pour autant, nous nous rendons compte que cela n’est pas appliqué dans toutes les entreprises, particulièrement dans les petites et moyennes entreprises (PME) et les très petites entreprises (TPE), et il faut donc l’exiger de l’employeur.

Ce remboursement n’est pas négociable, sauf sur les modalités, forcément à adapter, aux organisations locales des transports collectifs.

C’est 50% du coût propre à chaque salarié qui doit être remboursé. Sont compris l’usage du TER, RER, métro, du transport urbain et interurbain et la location de vélos type « Vélib ».

Dans une période où le prix des carburants s’envole et où le pouvoir d’achat est en berne, on comprend que faire appliquer ce droit est un plus pour tous les salariés ne l’ayant pas encore.

Pour vous aider à mettre en œuvre ce droit dans votre entreprise, rapprochez-vous d’un militant CGT de votre connaissance ou prenez contact avec une structure locale de la CGT (union locale, union départementale).

La CGT est déterminée à faire valoir ce droit pour tous les salariés !

Dans le même temps, nous poursuivons notre action pour un financement à 100% par l’employeur du domicile/travail sachant que les restructurations d’entreprises se multiplient, se relocalisent en regardant leurs propres intérêts mais ne se souciant pas ou peu de l’impact que cela a sur les trajets des salariés.

Dans le même temps, il faut rendre plus accessibles les transports collectifs, ce qui pose la question de leur développement, d’une meilleure irrigation des territoires, cela dans une conception publique de service public. Il y a nécessité de rénover, moderniser les réseaux et les matériels, dans certaines régions de rouvrir des lignes etc …

L’accessibilité pose aussi la question du coût pour l’usager, que ce soit pour le travail ou pour les déplacements de la vie quotidienne mettant en avant, également, des questions de fond sur le financement du coût du transport qui est bien réel ainsi que pour les investissements.

L’augmentation de la TVA dans les transports publics de 5,5% à 7% accroit le coût du transport, au risque de rendre l’accessibilité aux transports collectifs encore un peu plus difficile.

Il nous faut, également, dans les entreprises exiger des négociations pour les salariés ne disposant pas de transports collectifs ou se déplaçant pour leur travail dans des horaires où il n’y a pas de transports collectifs.

Cette prise en charge des frais de transport personnels n’est pas limitée et peut prendre « tout ou partie » du coût.

L’obligation que nous avons obtenue de l’inscrire dans la Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) n’a de valeur, également, qu’à concurrence que se tienne cette NAO. Cette dernière ne peut être prétexte à un amalgame de marchandage sur les salaires. Ce sont deux éléments de la NAO indépendants.

Salariés, faites respecter vos droits !

Utlisez le vote CGT aux élections de représentativité des TPE, fin 2012.


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